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La vie autour d'Handi'Chiens
9 janvier 2012

Elle se bat en justice pour que son chien souffrant soit reconnu comme un « être vivant »

justice chien etre vivant et pas bien materiel

Aux Etats-Unis comme chez nous en France, l’animal domestique est considéré comme une propriété, un bien matériel.

Elena, une femme dont le Griffon bruxellois âgé d’un an est souffrant, se bat en justice pour que son animal soit reconnu comme un être vivant qui ressent la douleur, et non comme un objet défectueux à rendre au magasin.

Quand Elena a acheté la jeune Umka dans une animalerie de New York en février dernier, tout allait bien. Mais au fil des mois, la petite chienne a développé des complications médicales à répétition.

D’après sa maîtresse, Umka souffre énormément, et le manifeste par des pleurs et des cris. Elle ne pourra jamais marcher ou courir comme les autres chiens.

Le chien n'est pas un meuble mais un être vivant

Elle prend alors la décision d’attaquer l’animalerie qui lui a vendu Umka en justice. L’objectif ? Obtenir le remboursement des frais vétérinaires engagés pour la chienne (soit 8 000 $ - plus de 6 000 euros), et le remboursement du paiement de la chienne intérêts compris.

Mais l’intention d’Elena, ce n’est pas d’obtenir de l’argent. D’ailleurs, si elle gagne le procès, elle s’engage à le reverser à un programme défendant les droits des animaux.

Ce qu’elle veut par-dessus tout, c’est que le statut juridique de l’animal de compagnie change. A l’heure actuelle, le chien est considéré comme un « bien meuble » et l'acheteur bénéficie d’un délai de rétractation de 14 jours aux USA et de 7 jours en France, selon les conditions.

Mais pour Elena, cela est inacceptable : « Umka est un être vivant, elle ressent la souffrance et l’amour. »

Alors elle veut que le statut juridique de l’animal de compagnie change pour passer à celui d’être vivant.

Faire disparaître les usines à chiots

Si elle obtient gain de cause beaucoup de choses pourraient changer en faveur de la cause animale, notamment le fonctionnement des usines à chiots.

Ces chiots parfois élevés dans des conditions déplorables peuplent les animaleries alors qu’ils sont souvent porteurs de maladies ou en mauvaise santé.

Si le statut juridique du chien changeait, les animaleries ne prendraient plus le risque de s’approvisionner chez de tels éleveurs.

Pour Elena, le combat va au-delà de son cas personnel : « Je cherche à faire disparaître les usines à chiots. » Elle ajoute que dans le passé des humains ont déjà traité d’autres humains comme une propriété puis qu’ils ont reconnu leur erreur. Elle est convaincue que les hommes en feront de même pour les animaux.

On lui souhaite tout le courage nécessaire pour mener à bien ce combat !

Source: rando

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