Le camion des Bouchons d'Amour Vichy Cusset du 5 mai dernier à emporté 8 tonnes et 200 kg
soit 400 kg de plus que le précédent camion
10 tonnes de " bouchons d'amour "
Les
bénévoles s'activent, balais et pelles en main, sacs poubelles pleins à
craquer sur le dos. Le camion est là, dehors, prêt à recevoir le
chargement précieux. Une dizaine de tonnes de bouchons en plastique.
Leur destination finale ? Une usine de recyclage, en Belgique, qui
finance la collecte de ces bouchons venues de la France entière. "
C'est 180€ par tonne, confie Isabelle Godignon, responsable régionale
des Bouchons d'Amour, association basée à Cusset. Une fois pas an, nous
remplissons comme ça tout un camion. L'argent collecté est redistribué
à des associations nationales comme Handisport et Handi'Chien et aux
branches régionales des Bouchons d'Amour pour financer le
fonctionnement de l'association ainsi que des projets soumis par le
public. Depuis 2005, nous avons pu subventionner 84 projets pour un
montant de 137 817€. "
Plusieurs lieux de collecte sont présents sur l'agglomération. Entre
les mairies, les déchetteries de Cusset et Varennes, le lycée Valery
Larbaud, Leader Price de Bellerive, le collège de Bellenaves, le centre
omnisports, Pat à Pain…les gens n'ont que l'embarras du choix pour
collecter et donner à cette association les moyens de financer des
projets qui peuvent faciliter la vie. Nelly, handicapée moteur, a eu la
chance de bénéficier indirectement de la générosité des "
collectionneurs " de bouchons en plastique. Depuis 6 mois, Kawa, son
nouveau chien-assistance la suit partout et compense son manque
d'autonomie. " Il peut ouvrir la porte, allumer la lumière, me ramasser
un objet que je viens de faire tomber, alerter en cas de
problème…Surtout, il change le regard que les gens posent sur moi. Il
créé un lien social important. " Nelly n'a attendu que 3 mois avant de
pouvoir adopter Kawa, grâce à l'association Handi'Chien. " S'il n'y
avait pas ces Bouchons d'Amour, j'attendrais toujours. Et pour
satisfaire davantage la demande, il faut collecter encore plus de
bouchons ! "
Un simple geste suffit parfois, pour changer une vie et les Bouchons d'Amour y contribuent activement. Renseignements sur www.bouchonsdamour03300.fr (bientôt en ligne) ou au 06.12.26.40.96 (Cusset), 06.72.79.41.77 (Lapalisse)
Comment c’est après ? Même en ayant cherché tout sur le sujet, je n’aurais« la vrai réponse » qu’après le stage de passation.
Ce stage de 15 jours en immersion H 24 avec les chiens est physique, fatiguant, remplit d’émotions mais inoubliable. Pour moi il était l’occasion de tourner une page de ma vie !
Le stage d’octobre 2009 à débuté le 18. Rendez vous à 16 heures, C’estIvan qui m’accompagne pour ces moments particulier.
Pour cette première soirée, on découvre les lieux où on va vivre, les autres stagiaires, l’équipe Handi’Chiens et les bénévoles.
12 autres stagiaires sont avec nous : Anne Lise, André, Angelus, Camille (Marie Ange), Chloë (et Véronique), Henry, Julien, Oliver (et Antoinette), Raphaël, René (et Claudine), Sawsen et Sophie
Mais la vrai préoccupation c’est « A quel sauce va ton être mangé » ?
Cette première nuit fut très courte pour ma part.
Les choses sérieuses commencent le 19 au matin. Maryse la responsable du centre de Lyon nous explique que les éducateurs ne seront pas toujours « tendres » avec nous, mais tout cela pour que l’on reparte avec le meilleur compagnon. Suives les premiers cours théorique et l’après midi on « essai » les premiers chiens.
Lors de cette après midi avant de passer aux « essais » Adeline (éducatrice) nous fait une petite démonstration du savoir faire des chiens. Sans le savoir je rencontrai alors mon ami à quatre pattes.
(Adeline et Cawa)
La découverte de chaque chiens commence ensuite. On nous donne sa laisse on le caresse (pour établir un contact), ensuite les éducateurs nous observe dans un exercice de marche en laisse.
Après on passe en petit groupe, dans le but de travailler des ordres de base :
(Monte)(Assis)(Dit bonjour) (coucher)
(Descend)
Une fois chaque passage terminé chacun note son observation sur le chien en vue des futurs vœux. On en verra d’autre le 20 et 21 (heureusement pour moi car la 1er journée ne me montre pas de coup de cœur).
Le mardi 20 la journée débute par le 1er contrôle de nos acquis de la veille.Nous en aurons chaque matin.
Le reste de la journée sera encore consacré aux essais de chien et cours théorique. C’est ce mardi que l’on me confit la laisse de Cawa et c’est le coup de foudre.
Le mercredi 21 c’est l’heure des derniers essais et des vœux et donc des boulles au ventre en attendant de savoir quel chien sera « le notre » et si il faisait parti de nos souhaits.
Pour notre groupe ce fût long 3 heures d’attente
Ha ils arrivent
Lorsqu’on me donne la laisse de Cawa, je ne réalise pas bien ! Une page ce tourne ! Maintenant il va vivre 24h24 avec nous.
Les 22 et 23 on continu la théorie et le travail avec les chiens « en intérieur »
(A ta place)(Dessous)
Le samedi 24 c’est l’heure de la première sortie en ville, mais avant quelque recommandations en intérieure.
Il faut apprendre à se déplacer avec et sans laisse, entrer et sortir d’un magasin. Sans oublier le fait qu’il faut gérer « le monde », le bruit…
Le dimanche c’est relâche et les premières sorties seul.
La seconde semainedu lundi au mercredi on poursuit cours théorique pratique intérieur extérieur …
Le jeudi 29, c’est l’heure de l’examen final… Le matin c’est la théorie on nous pose des questions sur tout ce que l’on a appris. L’après midi chacun des stagiaire passe à la pratique(réalisation des ordres sous observation de toute l’équipe). Suite à ces deux épreuves notées on sais enfin si on repartira avec « notre chien ».
A la sortie c’est les larmes, les cris (de bonheur). Soulagement c’est fini !
Le vendredi, avant dernier jour, on reçoit les papiers de notre chien, les dernières consignes. La fin de la journée et consacré à la rencontre des familles d’accueils. C’est un moment d’échange de « partage » très important et fort.
Le samedi 31 octobre 2010 : cérémonie officiel les familles nous transmette notre chien !
Après ces deux semaines chacun repart avec un compagnon unique !
Avant le 31 octobre
2009, il y a eu le souhait de rester autonome sans sentiment de dépendance.
Le chien d’assistance
me semblait depuis longtemps être une réponse à mes besoins, même si j’ai eu la
sensation de « ne pas y avoir droit ». Je pensais que ces chiens
était réservés à des personnes avec des handicaps « lourd ».
Cette impression, je l’ai eu lors de ma 1er
rencontre avec un Handi’Chiens. Jim le
chien de Jasmine. C’était il y 13 ans environ, j’avais alors 12 ans. Jasmine était poly-handicapé j’ai alors pensé bêtement « moi je n’y
ai pas droit ». J’ai bien cherché à
ce moment là par tous les moyens à en savoir plus, le seul résultat n’arriva que 2 ou 3 ans plus
tard.
Lors d’un salon consacré au handicap où je me trouvais avec
mes parents.
Ce jour la, j’ai eu le plaisir de pouvoir poser toutes mes
questions (même si j’ai du insister un peut pour que mes parent veulent bien
aller voir). On m’a dit que je pouvais faire une demande mais que le temps
entre celle-ci et l’attribution est alors très longue, de plus le nombre de
chiens attribués est limité.
Je repars alors avec espoir et rêve. J’avais alors oublié
que les parents ne sont pas très partants pour un chien. Mon rêve et alors resté
là, à l’intérieur de moi.
J’ai continué ma petite vie toujours avec l’idée de faire
tout de façon la plus ordinaire possible.
Je réussi pas trop mal, malgré le besoin d’auxiliaire,
l’arrivée du fauteuil électrique, les opérations, les idiots …
En septembre 2008 j’étais
bien, j’avais trouvé un emploi (en alternance), j’étais chez moi autonome…
J’avais trouvé mon rythme, ma place et puis en 2009 il y a eu les grains de
sable, une perte d’autonomie dure à vivre, une remise en question total. En
effet, je ne pouvais plus faire plein de gestes du quotidien. Devais-je
supporter « l’humiliation » de la présence d’une auxiliaire lors de
l’absence de mes proches ? Je ne pouvais l’imaginer ! J’aurai alors
perdu plus qu’une liberté de mouvement, ma sérénité morale. Il fallait faire
quelque chose !
C’est Margot une amie handicapé, rencontré en 2007 qui me
mis devant les yeux une solution. Handi’Chiens !
Margot a quand à elle « sauté le pas » et reçu
Black en octobre 2008. Depuis, je la voyer avec « envie » sans trop en parler.
(Margot et Black)
Un jour alors que l’on parlais de « mes soucis »
elle me dit : Pourquoi tu ne fait pas une demande à Handi’Chiens ? ».
De mon coté l’envie est toujours aussi fort « mais ai-je le droit ?
Vais-je pouvoir m’en occupé ? » et puis je ne suis pas seul Ivan (mon compagnon) va-t-il vouloir
m’accompagner dans cette démarche ?
Une fois cette dernière question résolu je me suis jetée à
l’eau, nous sommes alors le 15 juillet 2009 ; là une demande de « dossier de
candidature » auprès du centre de Lyon.
Quelque jours plus tard, je remplie ce fameux document et le
renvoie aussitôt. Là commence la première période d’attente. Quand la réponse
va-t-elle arriver ?
Le 17 aout l’appel tant attendu
arrive. Je suis en vacances avec Ivan et mon papa (j’aurai aimé que maman soit
aussi en vacances), lorsque je comprends que Maryse Peytavin la responsable du centre Handi’Chiens de Lyon veut me voir, je
comprends que c’est possible que rêve et réalité peuvent ce retrouver.
Une semaine plus tard, avec Ivan nous sommes à Lyon (pour raisons
pratique c’est nous qui nous sommes déplacés) pour le rendez-vous, qui
permettra à l’équipe de mieux me connaitre, de cerner mes besoins, et donc de
me proposer le chien qui me va le mieux.
Après ça les dés était jeter ! A eu de choisir !
Je ne pensais pas que la suite irai aussi vite. Le soir même j’apprenais
que je participerai au prochain stage de passation en octobre 2009. Ce stage
est un passage obligé c’est là que l’on va rencontrer notre compagnon de route
et que la relation va ce faire.
L’attente entre aout et octobre fut interminable. Je ne parlais que de ça,
j’ai du en faire « baver » à mes proches. Je pense tout simplement
que je n’y croyais pas !
Je cherchais tout et rien sur le sujet. Comment c’est après ?
Un autre membre de la famillepartage son histoire.
Merci Laure !
"D'abord j'ai été famille d'accueil pour Handi'chiens car j'aime les
chiens et je n'avais pas les moyens de m'en occuper correctement. Et
puis s'engager avec un animal pour plus de 10 ans, ca me faisait peur. Le handicap j'y étais déjà sensible de part mon métier : monitrice éducatrice avec des jeunes autistes et polyhandicapés. J'ai trouvé que lier mon intérêt pour les chiens et mon intérêt pour mon métier serait plutôt intéressant. Et puis ... j'y ai pris goût ! ! je vais éduquer mon 5 ème chien (déjà...) et je l'attends comme si c'était le premier !
Pourtant,
Handi'chiens c'est aussi des coups dur : apprendre que votre chien est
réformé (2 chiens sur 4) est toujours une épreuve : j'aurai aimé les
garder mais sans la "casquette" Handi'chiens, les portes se referment :
tous les lieux où j'ai pu aller avec eux, je ne pourrai plus, notamment
au travail. Alors pour ne pas en faire des chiens malheureux, cloîtrés
à la maison, je ne les ai pas adoptés. Mon 4 ème chien n'est pas
allé au bout de l'aventure non plus : il est décédé trop tôt d'une
maladie qui la foudroyé. C'est pas de chance !
Mais mon 3ème
chien, Connie a été remis à Henry. Ils sont super tous les deux, j'ai
régulièrement des nouvelles et je vais même les revoir !
Pourquoi
je continue ? pour les chiens bien sûr, mais aussi et surtout pour les
rencontres : des personnes passionnées et passionnantes. Personnes
handicapées, éducateurs, autres familles d'accueil et délégués,
etc...De voir ce que peux apporter un chien, c'est toujours fabuleux,
plein d'émotions. j'ai assisté à un stage de passation et j'en garde
que des bons souvenirs et l'envie de recommencer.
En conclusion
: garder vos bouchons ! ! Ça ne coûte rien et ce petit geste peut
rendre des gens heureux (et je ne parle pas seulement des personnes qui
demandent un chien, mais aussi ceux qui les éduquent...)"
Laure partage aussi sa connaissance et son vécu lors de « démos ».
Vous pouvez lire ci-dessous un article de presse réalisé
durant l’une d’entre elles.
Déclic, futur chien d'assistance, en visite chez les Aventuriers du Jaur
Dans le cadre d'un projet
conduit sur la citoyenneté, les enfants du centre de loisirs "Les
aventuriers du Jaur" viennent de recevoir une visite inattendue : celle
de Déclic, un magnifique Labrador de 18 mois en formation auprès de
l'association Handi'chiens pour devenir bientôt un fidèle chien
d'assistance pour une personne handicapée.
Jouant un rôle essentiel de famille d'accueil dans le parcours d'apprentissage de ce futur "auxiliaire de vie" à quatre pattes, Laure Salesa a expliqué : «
Le chien nous est confié dès l'âge de 2 mois pour une période de 16 à
18 mois. Tous les quinze jours, nous participons avec lui à des cours
d'éducation pour nous permettre d'évoluer. De plus, chaque 2 à 3 mois,
nous effectuons une rotation avec une autre famille d'accueil pour
mieux familiariser l'animal aux divers environnements qu'il pourra
rencontrer une fois affecté à une personne souffrant d'un handicap
moteur, mental ou à une structure comme une maison de retraite ou un
centre d'enfants autistes. »
Comme Quentin, un adolescent
de 14 ans déjà passionné par le métier d'éducateur canin, les jeunes
"Aventuriers du Jaur" ont suivi avec intérêt le travail de Déclic dans
des gestes de la vie quotidienne : l'ouverture d'une porte de placard
ou le rapport d'objets. « Une fois formé, il doit être capable de répondre à une cinquantaine d'ordres », précise Laure. «
La formation revient à 13 000 €, entièrement prise en charge par
l'association car, au final, le chien est remis gratuitement. Les fonds
proviennent de dons de la part de particuliers ou d'entreprises. »
Sans
compter sur l'implication passionnée des familles d'accueil que
l'association "Handi'chiens" recherche sans cesse pour poursuivre sa
mission d'intérêt général.
La première étape dans l’éducation des futurs chiens d’assistance
consiste à être pré éduqué en famille d’accueil pendant 16 mois.
Certaines de ces famille vous font partager un peut de leur
vécu au cœur de la grande "famille Handi’Chiens" !
Le 1er témoignage est de Philippe Lang-Pora.
Je le remercie de nous faire partager un peut du chemin
parcouru.
"Bon alors je vous raconte:
En avril 2003, Gino, notre chien à mi-temps succombait, après 11 années auprès de nous, à un malaise cardiaque.
Je dis à mi-temps car c'était avant tout le chien de mon père. Mais
comme mes parents avaient décidés de passer six mois de l'année dans le
sud de la France, c'est moi qui m'occupait du chien pendant ce temps.
Gino était un Schnauzer moyen non éduqué parce que je ne savais pas
éduquer un chien, cela ma paraissait être réservé à une élite...
C'est bête mais j'ai pleuré lorsqu'il est mort un samedi soir, la veille du retour de mes parents.
Le dimanche alors que l'angélus de midi sonnait, je creusais un trou au pied du poirier.
Tout en creusant je mouillais la terre de larmes amères jurant qu'on ne m'y reprendrais plus.
La vie s'écoulait désormais sans ce chien qui nous accompagnait lors de
nos longues balades en forêt. Et cela me manquait de plus en plus.
Mais non, plus de chien personnel, trop de peine, trop.
Le premier mai 2003 nous décidâmes avec Syl de nous rendre à la Croix
Saint Clément, sur les hauteurs d'Ancy; en plein Parc Naturel Régional
de Lorraine.
Chaque année une petite manifestation s'y déroule avec frites, cola et autres réjouissances lipidiques.
Alors que nous étions assis à observer béatement les badauds qui
s'affairaient, mon regard fut attiré par deux chiens capés de bleu...
C'est à ce moment que l'aventure ANECAH (c'était son nom à cette époque) débuta.
La semaine suivante nous nous rendions au club canin de Pont à Mousson pour assister à une réunion. En juillet de la même année Robo nous téléphonait pour nous annoncer l'arrivée d'un petit Golden mâle: Urban.
Je m'étais fait une idée de ce que serait notre parcours, j'avais
l'envie de faire, de bien faire. J'étais conscient de l'enjeu certes
mais je ne mesurais pas à quel point Urban, Unca, Unes, Ulotte, Ure,
Uve, Ulane, Uzelle, Ross, Andros, Visa, Alibi, Violine, Amazone, Amour,
Abies, Acer, Alios, Alloah, Aster, Bee, Coca, Bingo, Chloé, Cachou,
Colbert, Biscuit, Daisy, Dolly, Delta, Dalia, Dim, Dumbo, Etoile, Dana
et Diva allaient changer radicalement ma vie.
Mais je n'étais pas au bout de mes surprises.
Car j'étais désormais bien lové dans ma petite vie de famille
d'accueil, je me croyais à l'abri. Je dois même vous confesser que
parfois je me suis senti le plus fort, le meilleur, et même le plus
beau. Si si, je vous assure.
C'était sans compter sur l'engrenage Handi-Chiens dans lequel j'avais
eu l'audace, un beau jour de mai 2003, de mettre furtivement un doigt...
Puis vint le temps d'accepter de devenir délégué. Autant vous l'avouer,
je n'étais pas chaud. Je ne voyais dans la délégation que les
inconvénients, les difficultés et du coup, ma tranquillité qui
s'envolait.
Je différais sans cesse ce moment que je redoutais.
Puis, assez récemment, j'interceptais un mail qui validait la présence de Marion à un stage de délégué.
Je n'allais pas indéfiniment regarder le train passer. Je décidais de prendre mon billet et de partir pour la grande aventure.
Je suis revenu différent des stages de délégué. Les enjeux se font plus
précis. On se trouve dans un centre de formation, la vie s'écoule
différemment, l'organisation est articulée autour de nos chiens.
L'enjeu saute aux yeux. On est dans le monde du concret, on touche
presque au but. Ça ne laisse pas indifférent.
Et puis je suis revenu plus fort, plus confiant de Lyon. J'avais appris
avec des éducateurs, nos éducateurs. Passionnés, précis, exigeant.
Je comprenais que ma mission n'était plus seulement liée à l'idée que
je me faisais d'un chien, du plaisir qu'il pouvait m'apporter. Je
devenais une pièce du puzzle qui devait s'imbriquer parfaitement aux
autres pièces. (Ce que -malheureusement- je n'avais pas perçu
jusqu'alors.)
Et naturellement je me croyais arrivé au bout de mes peines.
Et puis vint le temps du stage d'adaptation et de transmission toujours à Lyon.
Ce fut une véritable révélation.
Avoir la chance, le bonheur, l'opportunité de vivre ce temps extraordinaire est un atout spectaculaire.
Se trouver quasiment nuit et jour confronté aux difficultés qui ne
manquent pas d'émailler le quotidien des stagiaires est bien entendu le
must de notre formation.
J'ai eu le grand privilège de partager les joies, les peines, les
rires, les pleurs des uns et des autres. De recevoir les confidences
des uns, les interrogations des autres...
Rien ne sert d'en parler d'ailleurs, il faut simplement le vivre. C'est à la portée de nous tous.
Encore une fois, je suis revenu profondément différent. J'étais passé
de l'autre côté du miroir, un miroir qui me renvoyait jusqu'alors une
image fausse et égoïste de ce que je croyais être mon rôle.
Je sais aujourd'hui que je ne suis qu'au début de mon parcours. Je sais
aujourd'hui que je ne peux plus me passer de ce qui compose ma vie
Handi'Chiens. Tout n'est pas toujours facile, HC n'est pas un monde de
Bisounours, mais j'ai trouvé dans ce parcours les moyens de donner, ce
que je ne parvenais pas à faire auparavant.
Mais surtout je sais (et j'attends avec impatience) que d'autres temps
viendront renforcer mes convictions et mon engagement. Je sais que j'en
ressortirai à nouveau bouleversé parce qu'il ne peut pas en être
autrement.
Alors, si je vous raconte tout cela, ce n'est pas pour faire mon
intéressant. C'est pour vous dire qu'il est toujours utile de se poser
des questions, de faire le point, de s'interroger. Sur ses manières de
faire ou de ne pas faire, sur ses compétences, sur ses relations avec
les autres, sur les chiens, sur le handicap...
Aujourd'hui, je n'ai pas d'ambitions personnelles. J'ai trouvé bien des
satisfactions dans l'accomplissement de ce que je crois être un travail
de fourmi. A chaque jour suffit sa peine. Nous apportons tous notre
pierre à l'édifice commun HC. Nous sommes tous indispensables, on ne
peut se passer de personne. Nous sommes tous là avec nos qualités, nos
défaillances, nos différences; c'est bien là que ce cache la richesse
de notre association. Le comprendre c'est déjà progresser. Nous sommes
tous là pour nous tendre la main, nous entraider car notre objectif est
commun et c'est ensemble que nous réussirons.
Un jour, chacun de nos chiens, accompagnera un Handi, cela doit être
notre préoccupation commune. Notre groupe comporte cinq chiens, nous ne
réussirons que si cinq chiens arrivent au centre de formation. C'est un
challenge commun où l'individualisme n'a rien à y faire.
Mais cela, je vous l'accorde, j'ai mis du temps à le comprendre.
Les groupes se suivent et ne se ressemblent pas. Nous travaillons avec
des êtres vivants (les chiens, les familles !), c'est difficile mais
c'est passionnant.
Gardons nous d'avoir des certitudes car nous apprenons chaque jour, par
le chien, par l'autre. La richesse est en face de nous, sachons
l'apercevoir.
N'oublions pas que nous tenons toutes et tous une partie de l'avenir de
celles et ceux qui attendent ces chiens. Car c'est bien là l'enjeu.
Lorsqu'un chien en stage d'adaptation trouve sa maitresse ou son
maitre, c'est l'aboutissement de deux années d'efforts, les vôtres,
ceux de l'éleveur, ceux des délégués, des éducateurs et plus
généralement de tous ceux qui de près ou de loin - souvent dans
l'ombre- supportent notre cause, en particulier les donateurs.
Sachons apprécier à sa juste valeur cette incroyable aventure qui se situe bien au delà de la simple éducation d'un chien.
Je voudrais dédier ces années passées à HC à Agnès qui a été et qui
reste mon mentor. C'est elle qui m'a tout appris avec parfois une
patience infinie (il en faut avec moi...).
Agnès était déjà là -depuis longtemps !- en 2003, elle est toujours là
en 2009 pour mon plus grand bonheur. Ce n'est pas le fruit du hasard.
Pour finir je voulais vous dire que je suis content de travailler avec
vous, même si au fond je ne suis jamais vraiment satisfait -c'est
chronique chez moi-.
En même temps c'est dans l'insatisfaction qu'on construit la rigueur de demain.
Nous réussirons si nous savons nous faire confiance.
Pour ma part j'ai choisi mon camp: vous avez ma confiance. Votre
engagement serait désespérément stérile s'il ne collait pas au but que
nous nous sommes fixé. Et cela, je ne peux l'imaginer.
Depuis le 31 octobre 2009, j’ai le grand plaisir d’avoir à mes cotés un supercalifragilistique expialidocius chien ! Il a était formé pour être chien d’assistance (ce qu’il fait TRES BIEN), par Handi’Chiens ! Suivez nos aventures !
Le « supercalifragilistique expialidocius » chien s'appel
Cawa 3 ans
Labrador sable
Formé par
(Association National d’Education de Chiens pour personnes Handicapées)
Aujourd’hui, je ne me demande plus comment ramasser le stylo, les clés, la pièce de monnaie etc. qui viens de tomber, il suffit de dire « Cawa apporte », de récupère l’objet et de remercier mon chien d’exception.
Fini les angoisses, les heures d’attente et parfois la peur. La cinquantaine d’ordre que Cawa à appris mon rendu « un peu de liberté ». Mon joli et gentil compagnon est ma clé pour une vie plus douce. Aussi bien pour les gestes du quotidien que pour sa présence qu’il a à mes cotés.
Moi je suis Nelly
Notre duo est accompagné par IVAN
Lorsqu'on m'a attribué Cawa, ça été un déclic, je me suis dit que je ne pouvais pas en rester là et qu'il fallait que j'aide Handi'chiens a pouvoir éduquer d'autre toutous. C'est pourquoi je me suis plongée dans ce projet de collecte de bouchons.
L'antenne des Bouchons d'amour de Vichy-Cusset attend la venue mercredi 5 mai 2010, du camion ramasseur de bouchons. Depuis le début de notre collecte pour Handi'chiens sur le 63 et le 03, tout les bouchons récoltés ont été triés par l'équipe de bénévole de cette antenne. C'est pourquoi ils feront partis de ce convoie.
Encore merci pour votre participation à la réussite de notre projet et rendez-vous pour d'autres camions.
Vendredi dernier à eu lieu la remise du stage de transmission
et d’adaptation du centre de Lyon.
12 chiens d’assistance ont trouvés un maitre à aider et plein d’amour pour eux.
Ce fut une fois de plus une source d’émotions fortes !
Pour certains de ces chiens nous les avions rencontrés lors
de divers moments et nous avons donc était très touchés de les voir commencer une nouvelle vie !
Ckeops attribué à Fred.
De « nouveau chiens » vont arrivés au centre pour prendre
la relève le 3 mai prochain. Ils vont alors quitter leur famille d’accueil pour
la grande école.
Et des petits chiots vont aussi arrivée dans les familles.
En
perspective de merveilleux instants à vivre, en parti grâce à votre aide.